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Benjamin Devise

La Revue de Presse du Vendredi 28 mai 2021


Image : Yonhap

Lee Jong-seok se place en tête du scrutin préliminaire pour la présidence du parti conservateur


Huit candidats étaient en course afin de devenir le nouveau président du Parti du pouvoir populaire (PPP). Cependant à l’issu de ce scrutin préliminaire seulement cinq candidats restent sélectionnés.


Lee Jun-seok se place dans la course pour la présidence du Parti du pouvoir populaire, le parti conservateur. Lee Jun-seok fait couler de l’encre car ce dernier n’a jamais été élu député au sein de l’Assemblée nationale et s’est fait connaître grâce à l’ancienne Présidente Park Geun-hye. De plus, il est le principal candidat potentiel avec un soutien d 41%


Il était suivi de Na Kyung-won, ancien chef de file du parti prédécesseur du PPP, le Parti de la liberté de Corée, avec 29 % ; du député Joo Ho-young, ancien chef de file du PPP, avec 15 % ; du député Hong Moon-pyo, élu depuis quatre ans, avec 5 % ; et du député Cho Kyoung-tae, élu depuis cinq ans, avec 4 %.


Le second vote se déroulera les 9 et 10 juin. Le vainqueur sera annoncé lors de la convention du parti. Ce vote est extrêmement important car le PPP est actuellement le parti de l’opposition. En effet, le Président actuel est membre du Parti démocratique de Corée. Cette élection permet aussi de comprendre la tendance idéologique qui est au sein du parti à travers le candidat élu. Il est intéressant d’observer que la jeunesse de Lee Jun-seok est perçue comme une menace par les grands habitués du parti. Ce dernier incarnerait un mouvement jeune venant donner la place à de nouveaux élus.


Source : Korea Times, KBS World


Un projet de loi portant sur l’accès à la citoyenneté coréenne pour les enfants étrangers se heurte à un sentiment anti-chinois croissant


Le gouvernement avait débuté un travail sur un projet de loi ayant pour but d’assouplir les règles relatives à l’acquisition de la nationalité coréenne pour les mineurs étrangers. Ce projet a reçu énormément de critiques et de réactions négatives confortées par un sentiment anti-chinois. En effet, l’opposition considère que ce projet favoriserait surtout les résidents chinois qui sont la plus grande communauté étrangère en Corée.


Le but du projet était de permettre aux enfants nés et ayant grandi en Corée de recevoir la nationalité coréenne dès 6 ans si les parents parviennent à prouver des liens étroits. Actuellement, ces enfants doivent attendre dix-huit ans et passer des tests écrits et un entretien.


Cependant, l’hostilité grandissante à l’encontre de la Chine est palpable en Corée. Sachant que le ministère a annoncé que 95% des personnes qui pourraient bénéficier de cette réforme sont des ressortissants chinois. Une pétition a été lancée afin d’annuler le projet du gouvernement.


Source : Korea Times


Le P4G (Programme for Green Growth) à Séoul attire des chefs d’Etats et des organisations internationales


Les préparations du P4G battent leurs cette semaine avec l’organisation de nombreuses conférences afin de déterminer les prochaines directions des politiques écologiques. Face à cette urgence sanitaire de nombreuses organisations internationales et leaders se rencontreront en vidéo-conférence. Angela Merkel, Emmanuel Macron, Boris Johnson le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, le secrétaire générale de l’OCDE Jose Angel Gurria, et le ministre japonais de l’Environnement Shinjiro Koizumi ont confirmé leurs participations.

Cet événement sans précédent en Corée du Sud démontre l’importance de la crise climatique pour les gouvernants sud-coréens, et que ces derniers sont également soutenus par la communauté internationale. La P4G sera la deuxième session de ce genre après celle organisée par le Danemark en 2018. Moon Jae-in présentera la cérémonie d’ouverture ce dimanche.


Source : The Korean Herald, KBS World


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